Saint-Didier-des-bois

1 rue d'Elbeuf 02 32 50 61 98

  

L'église de Saint Didier des Bois (ou Saint Désir des Bois dans une plus ou moins lointaine appellation) date du XVIIème siècle.

La construction est principalement faite de silex et de briques. On y trouve également quelques blocs de pierre blanche. Son clocher bien particulier se termine par un lanternon octogonal, lui même surmonté d'une flèche dont la taille a varié au cours des réfections qu'elle a subies. On peut observer ces modifications en comparant  les cartes postales anciennes avec les photos actuelles.

Le clocher servait autrefois de tour de guet.

                       

A l'extrémité donnant sur la rue d'Elbeuf, une niche abrite une statue de Saint Didier.

Sous le porche, au-dessus de la porte d'entrée, on remarque un écusson peint représentant la litre d'un des barons de Saint Didier des Bois et qui se blasonne ainsi :

"D'argent au chevron de gueules, accompagné en chef de deux quintefeuilles d'azur et, en pointe d'une aiglette de même."

Source : Jean-Claude DELCROIX (Histoire de Saint Didier des Bois)

Comme le précise le panneau d'information situé près du porche d'entrée, la particularité de l'église de Saint Didier des Bois réside en un puits situé à l'intérieur de l'édifice, dans le choeur. La margelle, construite en 1950 pour des raisons de sécurité, a remplacé la grille métallique qui était située à même le sol.

Ce puits de 0,56 m de diamètre et de 6 m de profondeur contient  toujours de l' eau. Celle-ci, selon les anciens, offrait la particularité de guérir les fièvres. Ceci amenait donc autrefois les fidèles à considérer l'église de Saint Didier des Bois comme un lieu de pélerinage.

            

L'église renferme un certain nombre de statues dont  quelques-unes sont en bois scupté (voir galerie).

De chaque côté de la nef se dressent deux petits autels de bois peint.

    

Au-dessus du maître autel se trouve une reproduction de l'Assomption de Murillo, datant de 1860 et portant la mention "Donné par l'Empereur". Deux statues identiques encadrent cette peinture.  Il s'agit des évêques    Saint Irénée et  Saint Didier.

Dans le choeur on peut voir  un imposant lutrin datant du début du XVIIIème siècle. Il représente un aigle dont les ailes déployées reçoivent les ouvrages.

Une petite chasse renferme des fragments d'ossements qui auraient appartenu à Saint Didier.

         

Comme de nombreuses communes de l'Eure, la commune de Saint Didier des Bois eut en son temps sa confrérie de charité. Tradition remontant au Moyen Age et particulièrement préservée dans le département de l'Eure, les confréries de charité se composaient d'associations de paroissiens. Les charitons s'occupaient des funérailles des vieux isolés et des indigents dans les villages. L'institution fut supprimée à la Révolution dans les grandes villes mais se maintint dans les campagnes. Chaque confrérie de charité était attachée à une paroisse et se distinguait  par une bannière particulière

Dans l'église, une armoire renferme trois bannières de ce qui fut la confrérie de charité de Saint Didier des Bois. Créée en 1829, elle officiera jusqu'au début du XXème siècle. Arborant le titre de Société de Saint Roch, on ne trouve plus trace de son activité à compter de 1902.  Il est à noter qu'une statue de Saint Roch trône également dans l'église.

On reconnait Saint Roch à son bâton de pélerin (le bourdon) qu'il tient à la main et sur lequel est attachée une gourde. Un chien se tient toujours à ses côtés. Il figure celui qui lui apporta quotidiennement , en forêt de Plaisance  et alors qu'il tentait de se guérir de la peste,  un pain volé sur la table de son maître.  Il relève un pan de sa cape pour faire voir la plaie qu'il a à la jambe des suites de la peste noire qu'il avait attrapée à Plaisance.

Saint Roch est le patron des cardeurs. Le nom de la confrérie de Saint Didier a-t-il un lien avec cette spécificité ? Tout porte à le croire, d'autant plus qu'il est connu  que la commune de Saint Didier des Bois abritait de nombreux ateliers textiles aux XVIIIème et   XIXème siècles : tisserands, cardeurs, tondeurs, fileurs, toiliers qui travaillaient pour le compte des usines textiles d'Elbeuf et Louviers.

 

  cliquez sur les vignettes pour les agrandir

Vues extérieures

 Vues intérieures

Les statues

 Photos diverses

 La société de Saint Roch

 

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